J'avais hâte de revoir Andrew. Je ne l'avais pas vu depuis quelques jours. Il m'avait manqué, même si je jouais souvent l'indépendante. J'avais passé les derniers jours à Londres pour un procès. Andrew et moi, on s'était dit qu'on était dû pour des vacances. Nous avions déjà été à la Havane, nous avions même une maison là-bas, donc on avait décidé d'aller passer quelques semaines, seulement lui et moi dans ce pays du sud. J'étais passée par Los Angeles avant de reprendre l'avion pour Cuba, car je voulais déposer toutes mes affaires et prendre que l'essentiel. Je savais que je ne serais pas sur le même vol que mon copain, j'étais un peu déçue, mais cela ferait des meilleures retrouvailles.

Après quelques heures de vol, mon avion se posa donc à la Havane. Je pus sortir de l'avion dans les premières comme j'avais une place de choix. En descendant, je me dirigea vers mes valises. Les ayant en ma possession, je sortis de l'aéroport. Je me mis à chercher Andrew des yeux.

Ce matin, je prenais le temps de faire arranger la maison pour la venue de Shiloh. Je voulais que tout soit parfait pour son arriver. Nous avions l'habitude de se rendre ici ensemble, mais ce n'était pas le cas cette fois. Alors pendant que tout ce préparait pendant mon départ par la femme de ménage, j'allais chercher un petit présent à ma douce et un bouquet fleurs de sa sorte préféré.

Après quelques heures j'allais chercher ma belle. Je rentrais dans l'aéroport et je la recherchais des yeux. Je la voyais qui me cherchait et j'allais vers elle. Elle était dos à moi et je la prenais dans mes bras.

-Tu ne savais pas qu'il ne faut jamais regarder derrière nous ma chérie !

Je le chercha du regard, mais je ne le vis pas. Tout à coup, je sentis des bras autour de moi. Mon visage s'éclaira. Je laissa mes valises en plan et sauta dans le bras de mon chéri. J'étais ravie de le voir, il m'avait plus manqué que je n'aurais crû possible.

« Allo B. »

Je lui souria, avant de coller mes lèvres aux siennes pour quelques instants. J'étais contente d'être arrivée à la Havane. On y venait souvent pour se retrouver et relaxer. Cela me ferait du bien de prendre un peu de congés, les derniers mois avaient été sans arrêt. Je n'avais pas eu beaucoup de temps pour Andrew et je voulais me rattraper.

- Salut ma beauté !!

Je prolongeais son baiser. Bien sûr elle m'avait manquée et j'avais bien hâte de la voir ici. Je la serrais contre moi et je lui caressais sa joue en souriant. Diable qu'elle était si belle et l'effet qu'elle me faisait était toujours là en moi.

-Ton voyage c'est bien passer ?

Je lui prenais sa main et je l'amenais avec moi à la limousine. J'avais pris soin d'amener ses valises à même temps.

Je le serra contre moi, avant de lui prendre la main. Il était toujours aussi mignon, sa voix et tout simplement lui m'avait manqué.

« Oui, je suis arrêtée par la maison avant de venir ici. Le vol s'est bien déroulé, j'ai pu dormir un peu. »

Je parlais de la maison, comme étant la maison qu'ils possédaient à Los Angeles. La maison à la Havane était une résidence secondaire. En passant par L.A., je m'étais assurée que tout soit en ordre dans mes affaires et que la maison était toujours sous surveillance. Je devais faire cet arrêt afin de laisser quelques habits et des dossiers de travail. Durant le vol me menant à la Havane, j'étais en première classe, donc j'avais pu dormir un peu, ce que je n'avais pas beaucoup fait dans les derniers jours.

Je suivis donc Andrew jusqu'à la limousine. Je tenais toujours sa main et je ne la laisserais pour rien au monde. Je lui souria pendant que le chauffeur mettait mes valises dans le coffre.

« Et toi? Ca va ? Tu es arrivé quand? »

Je m'étais rassuré qu'elle ait fait un bon voyage. C'était primordial de savoir pour sa sécurité. Je n'accepterais pas que ma douce passe un mauvais moment dans l'avion. Au moins je savais qu'elle avait passer un bon moment et surtout qu'elle s'était reposée. Je lui prenais sa main et je l'amenais avec moi à la limousine. Je regardais le chauffeur mettre ses valises dans le coffre.

-Je suis arrivé il y a deux jours. Je voulais que tout soif parfait pour ton arrivée.

Par la fenêtre de la voiture je prenais le bouquet de fleur et je lui offert.

-Pour la femme la plus magnifique au monde.

Cela ne prit pas de temps que nous arrivons à la limousine. Il m'offrit un bouquet de fleurs. Je lui souria, en les prenant dans mes mains pour les sentir. C'était mes fleurs préférées.

« Mes préférées. Tu es un ange, tu le sais. »

Je l'embrassa doucement pour le remercier. Je me recula un peu pour regarder les fleurs, elles étaient parfaites. Andrew avait toujours tendance à me faire des petites attentions que j'adorais. Après que le chauffeur eut chargé le coffre, j'avais amené beaucoup trop de valises, il ouvrit pour qu'Andrew et moi entrent à l'intérieur. Je pris la main d'Andrew et rentra dans la limousine.Comme il était ici depuis 2 jours, je lui demanda.

« Et puis, comment est la plage? »

- Je ne suis pas un ange chérie, je te connais tout simplement et tu sais que j'aime te faire plaisir.

Je prolongeais son baiser. J'aimais vraiment lui faire plaisir et la voir sourire était le plus beau merci que je pouvais avoir avec un baiser comme elle venait de le faire. Nous rentrions dans la limousine et elle me demandait pour la plage. Je fermais la fenêtre entre nous et le chauffeur après lui avoir dit de faire le tour de la ville. J'avais une idée en tête et j'étais sur qu'elle allait aimer.

-La plage, il y a plein filles en bikini et des hommes... Enfin une plage normal ma puce.

Je m'approchais d'elle et je l'embrassais en la collant contre moi. Je passais mes mains sur elle et j'allais même sous son haut.

-Tu m'as manqué ma puce !

« Merci. »

Je prolongea le baiser, quand nous étions tous les deux assis dans la limousine. Je compris bien vite l'idée qu'il avait derrière la tête quand il parla au chauffeur. Je lui souria, me mordant légèrement la lèvre, avant de l'embrasser. Je passa mes mains dans son cou, pendant que ce dernier me prenait contre lui.

« Tu m'as manqué aussi. »

Je passa mes doigts à travers les boutons de sa chemise. Je commença à défaire sa chemise, en m'asseoyant en califourchon sur ses jambes, pendant que la voiture faisait le tour de la ville.